martedì 2 febbraio 2010

Motteau Helene


NOM : Motteau
PRÉNOM : Hélène
TEL : 06 70 22 49 83
COURRIEL : heluna@hotmail.fr

Démarche artistique personnel : Ma pratique de documentariste se base sur des problématiques sociales qui passent par des rencontres avec des personnes et des pratiques qui questionnent des choix de vie. Je travaille la mise en relation de situations et de gens qui recherchent, par la forme du film, à questionner comment être là, dans son monde. Je recherche des formes qui puissent permettre au spectateur de se sentir libre, de ressentir, de trouver son chemin et ses questions à l’intérieur du film. Pas de documentant, pas de documents. Je mets en lien ce qui pour moi se lie en m’expliquant quelque chose du monde, et le spectateur fait le reste. Ca donne un espace à penser parfois politique et d’autres fois plus intime. Dans l’expérience.

J'aime que la bande son et la bande image soient à la même échelle, qu'elles puissent être indépendantes aussi. J'aime découvrir des gens et des paysages à travers une caméra, quand je la tiens moi. J'aime bien travailler avec d'autres personnes au son.

Je crois au Père Noël et c'est aussi ça qui me donne envie de filmer.

Décrire vos envies et vos attentes pour le projet :
J'ai envie
de partir parce que je sais marcher.
Si je m’arrête de marcher plus rien ne marche. Tant que j’arpente je trace. Je cherche les limites du territoire, à taille humaine. Je m’oblige à un mouvement qui change par les rencontres. Je ne m’arrête pas, je ne joue pas, je ne fais pas semblant de boiter, je suis juste en marche et je fais du stop et je monte dans cette grue et je redescends et je prends ce train et je rentre dans cette procession et je vais au travail de cet homme dans sa voiture et je repars dans ce gros camion rouge qui transporte des pierres.
Mon cri c’est de ne pas m’arrêter et de chercher comment.
Voir jusqu’où mon corps sera capable d’arpenter et comment.

Je cherche les transports du territoire et comment leurs directions, leur vitesse, leur lourdeur, leur vieillesse, leur peuplement, leur fonction peuvent décrire quelque chose du territoire. Comment leurs départs, leurs arrêts, leurs demi-tours, leurs répétitions délimitent pour chacun un type de territoire.
Comment je me déplace définit ce que je cherche.
Je choisis une direction, je ne choisis pas le rythme ;
Je vais à la cadence des transports, je ne me dépêche pas, je vais.

Je suis avec d'autres personnes et on marche. Le territoire c’est nous qui bouge.
On cherche ce qui pourrait faire qu’on s’arrête, de crier.

Je les regarde ne pas s’arrêter de bouger d’essayer de recommencer de donner de créer de reculer de frapper de se demander.
Je les regarde avec la caméra et je prends leur fragilité et leurs hésitations et ce qui fait qu’ils sont là et qu’ils faut qu’il soit là sinon ils ne peuvent pas crier et sans crier ils ne peuvent pas respirer et pourquoi, à travers leur cri, leur corps, leur musique, leur danse, leur jeu, leur rage, ils sont là ?

On ne peut pas naître sans cri.

Tant qu’on n’aura pas crier ensemble, on sait pas à quoi on ressemblera.

J'attends
de pouvoir faire ce que j'ai envie.

De rencontrer des gens qui chamboultouent.

De pouvoir mettre en place un réseau et plusieurs rendez vous sur place qui permettent de rester tous en lien et que ça soit grand.

Et dans le très concret, avoir une pièce à un moment donné, avant le festival, pour faire du montage son et image.


Collectif Martine à la plage : http://www.martinealaplage.info
Asso Les Impatientes : http://www.lesimpatientes.org/
Asso Les coquillards crevés : (pour le film "Plurielles" dans la partie collection) http://www.lescoquillardscreves.org

Mes films ne sont pas disponibles sur internet, mais je peux les envoyer à la demande.

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